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Compte rendu du Conseil municipal du 31 mai 2024



A visiter

Saint Jean le Thomas, village Patrimoine

Autrefois, Saint-Jean-au-bout-de-la-mer
Saint-Jean-le-Thomas :
- Un lieu d’histoire du Moyen-Age à nos jours
- Une station balnéaire dont le climat est favorable aux enfants et aux organismes fatigués
- Un lieu où l’on peut découvrir, sur moins d’un kilomètre : la mer, les marais, la falaise, le bocage, la forêt
- Un micro climat qui mérite son surnom de « Petit Nice de la Manche »
- Un royaume des pêcheries d’hier et de la pêche à pied aujourd’hui.
- Une découverte de l'étrangeté du phénomène des marées les plus fortes d’Europe
- Un haut lieu du cheval où vécut Idéal du Gazeau.



Pour agrandir les photos, un clic gauche sur la photo; idem pour la réduire.

Plus de douze sites à visiter:
- Peintre Auriac - Affichiste
- Ancienne voie de chemin de fer chemin des bois
- Eglise – Tombes de l’ancien cimetière – J. Claude Pascal
- Lavoirs, puits et fontaines
- Statuettes sur les façades des maisons
- Jardin du Peintre Bergevin
- La Bunelle
- Idéal du Gazeau
- Les cabines de plage
- La bataille navale – Les pêcheries
- La cabane Vauban  

La fresque peinte par Jacques Auriac à l'école
La fresque peinte par Jacques Auriac à l'école
Atelier Jacques Auriac – Affichiste
Jacques Auriac, né en 1922 à Paris, décédé à St Jean-le-Thomas en 2003. Il se forme aux beaux-arts de Bourges et de Paris de 1940 à 1943. Ses premières réalisations datent de 1945.
La bibliothèque FORNEY a publié en 2005 un très beau livre reprenant toutes les affiches d’Auriac dans diverses activités économiques nationales, internationales.
Des régions, des départements dont la Manche, des villes, citons Issy-les-Moulineaux où il a vécu, et Toulouse qui l’a reconnu comme le plus grand affichiste de leur ville, Saint-Jean-le-Thomas ont fait appel à ses talents pour créer des affiches.
La commune lui doit de nombreux logos, offerts généreusement, ainsi que la fresque de l’école du Bout de la mer.
Un de ses tableaux orne la salle du conseil de la mairie.
Le bâtiment qui abrite aujourd’hui l'Office de Tourisme fut son atelier.
Photo de la peinture de l’école
Voir aussi l'article sur "Les Peintres"

La gare de St Jean autrefois
La gare de St Jean autrefois
Ancienne voie ferrée du chemin des bois
Le petit train qui s’appelait le tramway (voie d’un mètre) a fonctionné du mois d’août 1908 au 31 décembre 1936. Cette ancienne voie de chemin de fer reliait les deux gares de St Jean-le-Thomas et de Champeaux. Elle n’était qu’un élément d’une voie plus importante qui joignait Granville à Sourdeval en passant par Avranches.
L’on rencontre en marchant sous la voûte magnifique : hêtres, érables sycomore, merisier, chênes, bouleau, frêne, châtaigniers, orme. Les arbustes : genêts à balai, fragon petit houx, chèvrefeuille, ajonc d’Europe, aubépine… et suivant les saisons : bruyère, lavande, myosotis, chardons, marguerites, jonquilles, pervenche, angélique des bois, jacinthes, cyclamen.
Beaucoup regrettèrent le pittoresque « tacot » auquel l’été, on ajoutait des balladeuses (wagons couverts, mais à l’air libre sur les côtés).
Le chemin des bois fut acquis par la commune de Saint-Jean-le-Thomas après 1945, il se situe en zone protégée.

Le tombeau du peintre Lemarié des Landelles
Le tombeau du peintre Lemarié des Landelles
Eglise – Tombes de l’ancien cimetière – J. Claude Pascal
L’Eglise inscrite au patrimoine. Pour les détails, cliquez ici
A l’extérieur comme à l’intérieur, on retrouve la marque des onze siècles d’histoire de l’église, de ses remaniements et cicatrices :
- le chœur du Xe (pré roman reconnaissable aux moellons de granit et aux petites fenêtres).
- les peintures murales du XIe (roman) – fresques inscrites à l'inventaire des monuments historiques
- les murs de la nef et la voûte du Xe)
- les vitraux
Tombes de l’ancien cimetière
Quelques unes sont monumentales. Ainsi la tombe du constructeur du Gaudin, dont la maison est édifiée de l’autre côté de la route. A voir également la tombe du peintre Le Marié des Landelles avec des colonnes en forme de pleureuses, une palette et des pinceaux (sa maison se situait au 6 de la rue Gustave Belloir) ou encore la tombe de Charles Kula, lequel a profondément marqué le village de son empreinte.
Jean-Claude Pascal
Une étrangeté : la plaque commémorative sur le mur carolingien du choeur. Elle est dédiée au comédien Jean Claude Pascal qui fréquentait souvent la Baie et le village.

L'une des vierges de façade
L'une des vierges de façade
Statuettes sur les façades des maisons
« Levez les yeux », suggère le psalmiste au passant.
Dans de nombreuses communes, la tradition s’est peu à peu développée, de placer les demeures sous la protection de Marie, une statuette les ornait dans une niche appropriée. Par ailleurs, l’intérieur de maisons recèle des représentations de Marie qui renvoient à des histoires familiales et à l’origine de dévotions multiples.
En levant les yeux, on peut découvrir ces témoignages de foi sur les façades des maisons de notre village.
- Rue Général de Gaulle: n° 11 – ND des glycines
n° 33 – ND du Vent
n° 43 – ND de la médaille miraculeuse
- Allée du Presbytère: n° 1 – ND des Miracles (villa Cendrillon)
- Eglise: Piéta (porche sud - extérieur)
N.D. du XVe et N.D. enfant avec Ste Anne (intérieur église)
- Entrée cimetière: Marie écrase le serpent
- Le Val (allée Ch. Kula): ND du Val
- Rue Pierre le Jaudet: n° 1 – ND du retour
n° 9 – ND du Bon secours
n° 10 – ND de Montligeon
n° 16 – ND du mimosa
- Rue Gustave Belloir: Céramique et peintures
- Boulevard Stanislas: n° 7 - N.D. du boulevard Stanislas
- Rue de Pignochet: Bas relief : n° 6 - Pleureuses

Le lavoir près de la mairie
Le lavoir près de la mairie
Lavoirs, puits et fontaines
Lavoirs : Ils sont presque tous à restaurer :
- dans l’espace vert de la Mairie
- le Val, à l’entrée du chemin qui conduit au chemin des Bois (privé)
- au jardin Bergevin
Puits :
- le puits mitoyen très original du jardin Bergevin
- les autres puits se situent chez des particuliers
Pompes : rue Général De Gaulle devant la maison « Juliette-Roger »
- la pompe de la Grande Auberge
- dans l’espace vert de la mairie
- dans l’espace de la Bunelle
- pompe du Tourdinot, à la hauteur du n° 25 rue Gustave Belloir
Au bas de l’allée du Mimosa, sur un puits. Treize propriétaires alentour, se partageaient autrefois le droit à cette eau. Elle reste privée.

Le jardin de la famille Bergevin peint par l'artiste
Le jardin de la famille Bergevin peint par l'artiste
Jardin du Peintre Bergevin
Ce jardin appartenait au peintre Albert BERGEVIN, avec la vieille maison appelée autrefois « la Carre-gaie », Outre les divers essences d’arbres et de plantes, admirer : l’ancienne boulangerie, le puits mitoyen, le lavoir.
La plaque fixée au mur de l’ancienne boulangerie raconte l’histoire du peintre Bergevin.
D’autres peintres ont vécu à St Jean :
Vous découvrirez un panneau, relatant l’histoire du peintre Eugène Carrière avec une représentation d’une de ses peintures, au 55 de la rue du Général de Gaulle.
Une peinture du peintre Le Marié des Landelles, représente la dune de St Jean. Elle est accrochée au mur, face au n° 6 de la rue Gustave Belloir (ancienne maison de ce peintre).
Quant à Jacques Auriac, une plaque est apposée sur son ancien atelier au 13 rue Pierre Le Jaudet.
Parmi les personnages qui ont vécu dans notre village : Richard Anacréon qui a donné son nom au musée d’art moderne de Granville

Voir aussi l'article sur le Jardin Albert Bergevin

Dans le parc de la Bunelle
Dans le parc de la Bunelle
La Bunelle
Cette zone humide limitée par le cordon dunaire et si proche de la mer, a son histoire.
Aujourd’hui, cinq entrées donnent accès à la Bunelle :
  • Un petit pont issu de l’allée des Pruniers,
  • Un rue Gustave Belloir
l[Le chemin des Grézeaux ]
  • deux passages du Boulevard Stanislas, l’un proche du haras des Dunes, l’autre, près de la maison du N° 58.
Le domaine de la Bunelle couvre près de 10 hectares. Sa dominante marécageuse explique le développement géographique du village avant le 20ème siècle.
Remarquable par ses grands chênes, ses peupliers et ses saules, la Bunelle est traversée par la Douve. Le cours d’eau à très faible pente emporte les eaux de ruissellement vers la commune de Genêts, en traversant les zones humides de St-Jean, de Dragey et de Genêts.
La Bunelle et les oiseaux migrateurs : Aigrettes garzettes, hérons cendrés, canards tadornes et autres migrateurs fréquentent l’espace marécageux. D’autres volatiles y séjournent, comme les rapaces diurnes et nocturnes, ainsi que de nombreux passereaux.


Idéal du Gazeau et son driver Eugène Lefèvre
Idéal du Gazeau et son driver Eugène Lefèvre
Idéal du Gazeau
C’est en 1975 qu’arrive au haras des Dunes, de Saint-Jean-le-Thomas, un poulain découvert par Eugène Lefèvre chez un éleveur vendéen : Idéal du Gazeau, descendant de Alexis III et de Venise du Gazeau.
Il a 5 propriétaires dont un restaurateur et un boucher du village.
Au printemps 76, le jeune cheval fait ses premières foulées sur la plage, face au Mont St Michel.
L’exceptionnelle carrière d’Idéal du Gazeau débute le 26 août 1976, sur l’hippodrome de Marville à St Malo. Première course, premier succès, avec cinq mètres d’avance sur le suivant.
De 1976 à 1983, le tandem Idéal du Gazeau – Eugène Lefèvre va accumuler les victoires tant en France qu’à l ‘étranger. Après avoir terminé second du Prix d’Amérique en 1979, il gagne cette célèbre course par deux fois, le 25 janvier 1981 et le 30 janvier 1983.
Il remporte tous les classiques européens. Par trois fois, il est sacré meilleur trotteur européen.A trois reprises, il remporte le championnat du monde des trotteurs aux USA.
Avec plus d’un milliard et demi de centimes, « Petit Bonhomme » devient le cheval le plus doté de l’histoire du trot français.
Le 28 décembre 1983, Idéal du Gazeau quitte le haras des Dunes pour rejoindre le haras d’Albaeck, en Suède, comme étalon reproducteur. Il reviendra en 1993 à St Jean.
Cheval entraîné à St Jean qui a remporté le prix d’Amérique et a été 3 fois champion du monde des trotteurs.
(Voir aussi l'article sur le site)

Les cabines de plage
Sur la droite de la Cale, au pied de la falaise, « Ma cabane ».
Les cabines sont implantées sur le domaine public communal.
Les plus anciennes datent de la période de la découverte des Bains de Mer à la fin du 19ème, début du 20ème. Leur nombre s’est accru après l’instauration des congés payés en 1936, pour atteindre, à la fin des années 60, le nombre de 140 unités. Actuellement, il en reste près de 80. Il y a 50 ans, ce domaine possédait deux rangées supplémentaires. La mer a repris ses droits sur 500 mètres.
Les cabines de St Jean ont donc une histoire. En ce sens elles font partie du patrimoine de la commune au même titre que d’autres, implantées en front de mer que l’on trouve sur de nombreuses communes littorales de la Manche.

Le canon

Des jeunes saint-jeannais ont retrouvé le canon exposé à la Cale. Avec son cheval, André Leprodhomme l’a retiré de la tangue.
Monsieur Percepied parle de trois frégates qui livrèrent un combat naval les 5, 6 et 7 août 1703, au pied de la falaise de Champeaux, contre les Anglais.
Ceux qui ont trouvé le canon évoquent l’épisode historique d’un navire débarquant des émigrés français venant d’Angleterre en 1805.
 

Les pêcheries

les pêcheries néolithiques
les pêcheries néolithiques
Les pêcheries en bois :
Situées en face de la plage Pignochet)
Ces pêcheries découvertes en 1972 ont été étudiées en 2002 par des archéologues de Caen. Les datations au carbone 14 ont montré qu'elles ont environ 4000ans.
Elles couvrent environ 2 ha. et ont une forme de plusieurs V réunis par leurs pointes.
2000 pieux verticaux ont été mis à jour. Ils sont consolidés par des pieux obliques et réunis entre eux par des clayonnages de noisetier, de genêts et de fougères. Ce dispositif connu dès le Néolithique a été employé jusqu’à aujourd’hui sur les pêcheries en bois de la façade occidentale du Cotentin. Il permet de piéger le poisson.
A ce jour, c’est le seul site découvert sur le continent européen.
Sur un ancien sol on a découvert des traces de pas humain et de bovins.


Voir aussi l'article]article sur Les pêcheries préhistoriques de Saint Jean le Thomas

Les pêcheries moyenâgeuses vues du G.R. 223
Les pêcheries moyenâgeuses vues du G.R. 223
Les pêcheries en pierre
Situées au pied des falaises entre Sol-Roc et la Cale
Datées du haut moyen-âge pour les plus anciennes. Elles couvrent près de 12 ha. Elles sont principalement formées de murets de pierre et de quelques pieux de bois. Elles ont une forme de triangles.
La charte de fondation de l’abbaye de la Lucerne, datée de 1162, en fait état : « Guillaume de Saint-Jean fait don, d’une pêcherie à la mer (située à St Jean) et de toute la dîme, de toutes les pêcheries et des seiches venant de la pêche en bateau… »

la cabane Vauban de St Jean
la cabane Vauban de St Jean
Les cabanesVauban en pierre
Au 17ème ces cabanes servaient de poste d’observation de la Baie
Seule la 1ère cabane Vauban, allée des Mimosas, est en St Jean.
La 2ème est située sur Champeaux (GR223)
La 3ème est sur la commune de Carolles (toujours GR 223)
Une 4ème cabane Vauban en pierre a disparu près de ce même chemin de randonnée.
Vauban : Maréchal de France : 1622 – 1707. Commissaire des fortifications sur toute la France.


 

La cabane Vauban de Carolles
La cabane Vauban de Carolles
Ces cabanes étaient le plus souvent construites en pierres sèches ou avec un minimum de joints entre les pierres.
Celle de St Jean ne possède pas un toit à 2 pentes comme les 2 autres mais un toit arrondi. Comme il menaçait ruine il a été récemment consolidée avec du ciment...
Devant la cabane, un banc permet d'admirer une vue exceptionnelle qui a fait dire au général Eisenhower lors de son séjour à St jean en 1944: "de Saint Jean le Thomas, on découvre l'un des plus beaux panoramas du monde".


Texte : Louis Malle
Mise en ligne : Dominique Gonthier

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Saint Jean le Thomas, "village d'art, mer et nature" étape idéale pour les randonnées en Baie du Mont Saint Michel dont le GR223, à proximité de sites remarquables et de multiples activités.
C'est un lieu de séjour agréable disposant d'un large choix d'hébergements, de restauration et de services.