Patrimoine de Saint-Jean-le-Thomas - Douaniers
La cabane Vauban, de l’allée du Mimosa, a servi de halte et d’abri à de nombreux douaniers. Sa restauration par les employés communaux évitera le sort de la disparition de la cabane Vauban qui dominait la vallée des peintres avant de tomber en ruine.
Les images jointes reproduisent l’envers et l’endroit de la médaille du matelot des douanes, Auguste Dufour, grand-père de Daniel Dufour, bien connu de nombreux saint-jeannais. Sa demeure, l’une des plus anciennes de la commune, est toujours occupée par Madame Dufour, qui a bien voulu confier la médaille conservée par son mari.
Monique Manet, elle aussi, appartient à une famille de douaniers.
La cabane Vauban, de l’allée du Mimosa, a servi de halte et d’abri à de nombreux douaniers. Sa restauration par les employés communaux évitera le sort de la disparition de la cabane Vauban qui dominait la vallée des peintres avant de tomber en ruine.
Les images jointes reproduisent l’envers et l’endroit de la médaille du matelot des douanes, Auguste Dufour, grand-père de Daniel Dufour, bien connu de nombreux saint-jeannais. Sa demeure, l’une des plus anciennes de la commune, est toujours occupée par Madame Dufour, qui a bien voulu confier la médaille conservée par son mari.
Monique Manet, elle aussi, appartient à une famille de douaniers.
Douaniers Manet
Le père de Monique, Maurice, Adolphe, est né à l’Amont de Pennerie, en Saint-Jean-le-Thomas. Toute sa carrière de douanier s’est déroulée au Havre. En 1966, à sa retraite, il revient vivre à Saint-Jean-le-Thomas, au 54 de la rue Général de Gaulle. Il y est décédé en 1991 et a été inhumé à Saint-Jean-le-Thomas.
Son grand-père, Maurice, Louis, a fait aussi carrière dans la Douane. En début de carrière, il s’est vu attribué plusieurs postes dans la Manche : Barneville-Carteret, Régneville, Bricqueville, Les Salines. Ensuite, il a été muté à Paris puis à Saint-Malo, où il est décédé en 1936. Il a été inhumé à Saint-Jean-le-Thomas.
L’arrière grand-père paternel, Adolphe, Aimé Manet, a fait également carrière dans les Douanes. Né en 1847 à Genêts, il a été inhumé à Genêts en 1920.
Le grand oncle, Adolphe Manet, était aussi douanier. Il est mort en 1916 à la guerre. Le père de son épouse, Marie Cardin, était douanier dans la Manche et au Havre.
Son fils, Roger Manet, né en 1912, venait régulièrement à Saint-Jean-le-Thomas, au 49 de la rue De Gaulle, jusqu’à son décès en 1990.
Le père de Monique, Maurice, Adolphe, est né à l’Amont de Pennerie, en Saint-Jean-le-Thomas. Toute sa carrière de douanier s’est déroulée au Havre. En 1966, à sa retraite, il revient vivre à Saint-Jean-le-Thomas, au 54 de la rue Général de Gaulle. Il y est décédé en 1991 et a été inhumé à Saint-Jean-le-Thomas.
Son grand-père, Maurice, Louis, a fait aussi carrière dans la Douane. En début de carrière, il s’est vu attribué plusieurs postes dans la Manche : Barneville-Carteret, Régneville, Bricqueville, Les Salines. Ensuite, il a été muté à Paris puis à Saint-Malo, où il est décédé en 1936. Il a été inhumé à Saint-Jean-le-Thomas.
L’arrière grand-père paternel, Adolphe, Aimé Manet, a fait également carrière dans les Douanes. Né en 1847 à Genêts, il a été inhumé à Genêts en 1920.
Le grand oncle, Adolphe Manet, était aussi douanier. Il est mort en 1916 à la guerre. Le père de son épouse, Marie Cardin, était douanier dans la Manche et au Havre.
Son fils, Roger Manet, né en 1912, venait régulièrement à Saint-Jean-le-Thomas, au 49 de la rue De Gaulle, jusqu’à son décès en 1990.
Les douaniers font partie de la Culture Française.
Fernand Reynaud a fait rire les Français avec ses histoires de douanier. Mais, le douanier le plus connu est incontestablement le peintre Henri Rousseau, dit le Douanier. Celui-ci est né à Laval en 1844, mort à Paris en 1910. Employé dans l’étude d’un avoué, il est dénoncé à la suite d’une petite fraude. Il s’engage alors dans l’armée pour 7 ans et fait croire qu’il avait participé à la guerre du Mexique. Il devient clerc de notaire puis employé municipal à l’Octroi de Paris et non à la Douane, contrairement à son surnom. Totalement autodidacte, en dehors du système, il impose son talent. Ses œuvres nombreuses sont reconnues par des noms qui suivront : Picasso et Fernand Léger.
Fernand Reynaud a fait rire les Français avec ses histoires de douanier. Mais, le douanier le plus connu est incontestablement le peintre Henri Rousseau, dit le Douanier. Celui-ci est né à Laval en 1844, mort à Paris en 1910. Employé dans l’étude d’un avoué, il est dénoncé à la suite d’une petite fraude. Il s’engage alors dans l’armée pour 7 ans et fait croire qu’il avait participé à la guerre du Mexique. Il devient clerc de notaire puis employé municipal à l’Octroi de Paris et non à la Douane, contrairement à son surnom. Totalement autodidacte, en dehors du système, il impose son talent. Ses œuvres nombreuses sont reconnues par des noms qui suivront : Picasso et Fernand Léger.
Redécouvrez les cabane Vauban
Celle de Saint Jean, allée des mimosas.
Les saint-jeannais et les touristes ne manqueront pas de se rendre à la cabane Vauban de l’allée des Mimosas. Les ajoncs d’or de la falaise et la vue époustouflante de la baie sont toujours prêts à nous émouvoir. A l’intérieur, quelques documents sur les douaniers (famille Lorin) et sur l’histoire de Vauban n’ont d’autre prétention que la valorisation de notre patrimoine.
Louis Malle
Celle de Saint Jean, allée des mimosas.
Les saint-jeannais et les touristes ne manqueront pas de se rendre à la cabane Vauban de l’allée des Mimosas. Les ajoncs d’or de la falaise et la vue époustouflante de la baie sont toujours prêts à nous émouvoir. A l’intérieur, quelques documents sur les douaniers (famille Lorin) et sur l’histoire de Vauban n’ont d’autre prétention que la valorisation de notre patrimoine.
Louis Malle